dimanche 29 août 2010

Gabrielle Roy gradue

Gabrielle Roy( à l'extrême gauche ) parmi les finissantes de l'académie Saint-Joseph, 1928

jeudi 26 août 2010

Gabrielle sur les planches

Gabrielle Roy ( à droite ) dans la pièce LES SOEURS GUEDONEC présentée par LE Cercle Molière au Dominium Drama Festival D'Ottawa, le 22 avril 1936 .

Photo : Yousuf Karsh.

dimanche 22 août 2010

Le chalet demeure Écriture

Diane-Monique Daviau, dont le prochain roman portera sur la mémoire, devant la plaque commémorative de Gabrielle Roy.

Photo collaboration spéciale, Sylvain Desmeules


Anne-Marie Voisard, collaboration spéciale
Le Soleil

(Québec) «J'ai écrit. Je lisais.» Diane-Monique Daviau est entrée le 1er juillet dans le chalet de Gabrielle Roy, à Petite-Rivière-Saint-François. Ont suivi cinq semaines de pluie, pendant lesquelles il y a eu invasion de fourmis. Pas d'auto. Pas d'Internet. Seule. Coupée du monde.

Par chance, Berthe Simard, l'amie de la romancière, habite toujours la maison voisine, cachée par les arbres. Encore vive, prompte à rendre service, malgré ses 93 ans. «J'étais bien contente d'avoir quelqu'un à qui parler», dit l'auteure de , un recueil de nouvelles tout frais publié chez Québec Amérique. Attention! Il ne sera pas en librairie avant le 14 octobre.

Le premier exemplaire est arrivé au chalet, en même temps que le beau temps. Enfin, du soleil! Elle peut marcher sur la voie ferrée comme le faisait, avant elle, l'illustre personnage. Des liens commencent à se tisser avec les gens du village. Ils se souviennent de Gabrielle Roy. «Elle était très fine», disent-ils. Gentille, drôle, moqueuse. Ce qui laisse croire à Diane-Monique Daviau que, dans son milieu protégé, elle devait être plus conviviale qu'on a pu l'imaginer.

Quoi qu'il en soit, la nouvelliste ne pouvait qu'être impressionnée de se trouver dans ce lieu de création. Le chalet, avec sa véranda couverte de moustiquaire qui protège des mouches noires, mais pas des brûlots, n'a guère changé. Un petit poêle (truie) à l'intérieur pour chauffer, de grosses commodes en bois, beaucoup de livres. Les étagères et bibliothèques sont l'oeuvre de Berthe Simard.

«Je gosse», a-t-elle l'habitude de dire. Ce à quoi, Diane-Monique Daviau a répondu : «Moi aussi, je gosse.» Écrire, c'est ça. Travailler avec les mots. «Je n'écris pas pour raconter des choses que je connais déjà, mais pour créer, m'inventer un univers, avec des personnages», dit l'auteure qui a jusqu'ici fait paraître, outre des nouvelles, un roman et un récit autobiographique percutant, Ma mère et Gainsbourg.

Récipiendaire de la bourse d'écriture Gabrielle-Roy, qu'administre le Fonds du même nom, elle est la neuvième à l'obtenir après Madeleine Monette (1994), Élise Turcotte (1995), Monique LaRue (1996), Roland Giguère (1997), Suzanne Jacob (1998), Gilles Cyr (1999), Monique Proulx (2000) et Yvon Rivard (2001). Interrompue depuis, la bourse vient d'être relancée avec le concours de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois et une subvention du Conseil des arts du Canada. C'est ce qui permet à un auteur de résider au chalet pour mener à bien un projet d'écriture.

Morceaux de vie

Diane-Monique Daviau s'est donc penchée sur un prochain roman, dont le titre est déjà trouvé : Qui se souvient de tout? C'est un roman sur la mémoire, dit-elle. Le corps. «Une femme qui dit avoir été mère, grand-mère, mais qui ne se souvient plus de ce que c'est, être mère, grand-mère.» Les sensations qu'elle éprouve sont liées au vieillissement.

Ce thème ramène au recueil , qui porte en sous-titre «Petites détresses géographiques». Et plus particulièrement à la nouvelle Yaourt. «Elle ne sait plus que cela : à partir d'un certain moment, un corps n'est plus fiable, il se défile.» Treize histoires au total, des morceaux de vie où les acteurs ont ceci en commun : «Jamais ils ne se trouvaient à la bonne place». Les lieux de l'imaginaire où ils entraînent le lecteur ne manquent toutefois pas d'étonner.

Par exemple : Des voitures automobiles. Dans ce texte, deux garçons. L'un, Sergeï, est «l'enfant abandonné de deux orphelins de Tchernobyl». Il se fabrique «une vraie généalogie [...] parce que ça prend ça, dans la vie», à partir de marques d'autos qui défilent pendant une page entière. Curieux tout de même pour une écrivaine qui se contente d'avoir un permis de conduire. Elle rit. Parce que la première nouvelle qu'elle a écrite, en s'installant au chalet, porte sur «le char». Quinze pages qu'elle destine à la revue XYZ, dont elle est membre du comité de rédaction.

Diane-Monique Daviau écrit «depuis toujours» (son premier recueil, Dessins à la plume, remonte à 1979), mais c'est loin d'être la seule corde à son arc. L'allemand en est une autre. Après le bac et la maîtrise en études allemandes, puis la scolarité de doctorat en littérature, pendant 22 ans, elle a enseigné à McGill, à l'Université de Montréal et à l'Institut Goethe. Sa connaissance de la langue l'a amenée ensuite à devenir chroniqueuse littéraire, notamment à Radio-Canada et au Devoir. Plusieurs maisons d'édition font aussi appel à ses services pour la révision de manuscrits.

Reste que le plus important, «c'est l'écriture».


http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/livres/200909/05/01-899234-diane-monique-daviau-la-gosseuse-de-mots.php

jeudi 19 août 2010

L'HÔTEL LEGRAND DE PORT DANIEL


"QUE J'AIME CE COIN-CI ! PLUS JE LE CONNAIS ET PLUS MON ATTACHEMENT EST GRAND"
Port Daniel, 21 août 1952

Port-DanielGascons est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de Le Rocher-Percé au Québec (Canada), située dans la région administrative ...


Le bâtiment abritant l'hôtel LeGrand existe encore aujourd'hui. Il est occupé par la Bibliothèque municipale de Port-Daniel-Gascon, baptisée Bibliothèque Bonheur-d'occasion en hommage à Gabrielle Roy.

Source : http://digital.library.mcgill.ca/

CE LIEU EST ÉVOQUÉ DANS LE TEMPS QUI M'A MANQUÉ, NOTAMMENT..AINSI QUE DANS LA DÉTRESSE..

samedi 14 août 2010

Retrouver son enfance


«Et si c'est cela la vie : retrouver son enfance, alors, à ce moment-là, lorsque la vieillesse l'a rejointe un beau jour, la petite ronde doit être presque finie, la fête terminée.» [ Gabrielle Roy ] - La Route d'Altamont