
La gare de Saint-Henri. Gabrielle Roy est appuyée sur la clôture.
29 août 1945
#P48, P11909
©Collection des Archives nationales du Québec, fonds Conrad Poirier.
Gabrielle Roy de part et d'autres..
Cette ballade est offerte à tout le monde. Nous l’avons faite (et grimpé les 700 mètres dans les érables et les épinettes, aussi). Difficile de savoir quel était le chalet de Gabrielle Roy : la fondation qui en est propriétaire a enlevé tout signe distinctif pour éviter l’afflux touristique. Dans C’était un bel été, cinq fois, ou six, à des époques et des âges différents, la narratrice et sa soeur, dont rien d’autre n’est dit, font cette même promenade jusqu’au trou d’eau. On parlera des reflets sur le fleuve, des îles qui surgissent ou s’évanouissent, des oiseaux et d’autres animaux, de la chute ocre du rocher sur le trou d’eau. Entre les séquences sur la track (ainsi nomme-t-elle la voie), une séquence où simplement, et la soeur est là aussi, on examine le temps et l’espace depuis l’arbre dans le jardin, et une autre fois où, simplement aussi, on descend jusqu’au fleuve, on s’assoit sur les pierres noires qui le bordent.
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article1989