
dimanche 19 décembre 2010
Le silence des ententes

dimanche 29 août 2010
jeudi 26 août 2010
Gabrielle sur les planches
dimanche 22 août 2010
Le chalet demeure Écriture
Diane-Monique Daviau, dont le prochain roman portera sur la mémoire, devant la plaque commémorative de Gabrielle Roy.
Photo collaboration spéciale, Sylvain Desmeules
Anne-Marie Voisard, collaboration spéciale |
(Québec) «J'ai écrit. Je lisais.» Diane-Monique Daviau est entrée le 1er juillet dans le chalet de Gabrielle Roy, à Petite-Rivière-Saint-François. Ont suivi cinq semaines de pluie, pendant lesquelles il y a eu invasion de fourmis. Pas d'auto. Pas d'Internet. Seule. Coupée du monde.
Par chance, Berthe Simard, l'amie de la romancière, habite toujours la maison voisine, cachée par les arbres. Encore vive, prompte à rendre service, malgré ses 93 ans. «J'étais bien contente d'avoir quelqu'un à qui parler», dit l'auteure de Là, un recueil de nouvelles tout frais publié chez Québec Amérique. Attention! Il ne sera pas en librairie avant le 14 octobre.
Le premier exemplaire est arrivé au chalet, en même temps que le beau temps. Enfin, du soleil! Elle peut marcher sur la voie ferrée comme le faisait, avant elle, l'illustre personnage. Des liens commencent à se tisser avec les gens du village. Ils se souviennent de Gabrielle Roy. «Elle était très fine», disent-ils. Gentille, drôle, moqueuse. Ce qui laisse croire à Diane-Monique Daviau que, dans son milieu protégé, elle devait être plus conviviale qu'on a pu l'imaginer.
Quoi qu'il en soit, la nouvelliste ne pouvait qu'être impressionnée de se trouver dans ce lieu de création. Le chalet, avec sa véranda couverte de moustiquaire qui protège des mouches noires, mais pas des brûlots, n'a guère changé. Un petit poêle (truie) à l'intérieur pour chauffer, de grosses commodes en bois, beaucoup de livres. Les étagères et bibliothèques sont l'oeuvre de Berthe Simard.
«Je gosse», a-t-elle l'habitude de dire. Ce à quoi, Diane-Monique Daviau a répondu : «Moi aussi, je gosse.» Écrire, c'est ça. Travailler avec les mots. «Je n'écris pas pour raconter des choses que je connais déjà, mais pour créer, m'inventer un univers, avec des personnages», dit l'auteure qui a jusqu'ici fait paraître, outre des nouvelles, un roman et un récit autobiographique percutant, Ma mère et Gainsbourg.
Récipiendaire de la bourse d'écriture Gabrielle-Roy, qu'administre le Fonds du même nom, elle est la neuvième à l'obtenir après Madeleine Monette (1994), Élise Turcotte (1995), Monique LaRue (1996), Roland Giguère (1997), Suzanne Jacob (1998), Gilles Cyr (1999), Monique Proulx (2000) et Yvon Rivard (2001). Interrompue depuis, la bourse vient d'être relancée avec le concours de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois et une subvention du Conseil des arts du Canada. C'est ce qui permet à un auteur de résider au chalet pour mener à bien un projet d'écriture.
Morceaux de vie
Diane-Monique Daviau s'est donc penchée sur un prochain roman, dont le titre est déjà trouvé : Qui se souvient de tout? C'est un roman sur la mémoire, dit-elle. Le corps. «Une femme qui dit avoir été mère, grand-mère, mais qui ne se souvient plus de ce que c'est, être mère, grand-mère.» Les sensations qu'elle éprouve sont liées au vieillissement.
Ce thème ramène au recueil Là, qui porte en sous-titre «Petites détresses géographiques». Et plus particulièrement à la nouvelle Yaourt. «Elle ne sait plus que cela : à partir d'un certain moment, un corps n'est plus fiable, il se défile.» Treize histoires au total, des morceaux de vie où les acteurs ont ceci en commun : «Jamais ils ne se trouvaient à la bonne place». Les lieux de l'imaginaire où ils entraînent le lecteur ne manquent toutefois pas d'étonner.
Par exemple : Des voitures automobiles. Dans ce texte, deux garçons. L'un, Sergeï, est «l'enfant abandonné de deux orphelins de Tchernobyl». Il se fabrique «une vraie généalogie [...] parce que ça prend ça, dans la vie», à partir de marques d'autos qui défilent pendant une page entière. Curieux tout de même pour une écrivaine qui se contente d'avoir un permis de conduire. Elle rit. Parce que la première nouvelle qu'elle a écrite, en s'installant au chalet, porte sur «le char». Quinze pages qu'elle destine à la revue XYZ, dont elle est membre du comité de rédaction.
Diane-Monique Daviau écrit «depuis toujours» (son premier recueil, Dessins à la plume, remonte à 1979), mais c'est loin d'être la seule corde à son arc. L'allemand en est une autre. Après le bac et la maîtrise en études allemandes, puis la scolarité de doctorat en littérature, pendant 22 ans, elle a enseigné à McGill, à l'Université de Montréal et à l'Institut Goethe. Sa connaissance de la langue l'a amenée ensuite à devenir chroniqueuse littéraire, notamment à Radio-Canada et au Devoir. Plusieurs maisons d'édition font aussi appel à ses services pour la révision de manuscrits.
Reste que le plus important, «c'est l'écriture».
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/livres/200909/05/01-899234-diane-monique-daviau-la-gosseuse-de-mots.php
jeudi 19 août 2010
L'HÔTEL LEGRAND DE PORT DANIEL

"QUE J'AIME CE COIN-CI ! PLUS JE LE CONNAIS ET PLUS MON ATTACHEMENT EST GRAND"
Port Daniel, 21 août 1952
Port-Daniel–Gascons est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de Le Rocher-Percé au Québec (Canada), située dans la région administrative ...
Le bâtiment abritant l'hôtel LeGrand existe encore aujourd'hui. Il est occupé par la Bibliothèque municipale de Port-Daniel-Gascon, baptisée Bibliothèque Bonheur-d'occasion en hommage à Gabrielle Roy.
Source : http://digital.library.mcgill.ca/
CE LIEU EST ÉVOQUÉ DANS LE TEMPS QUI M'A MANQUÉ, NOTAMMENT..AINSI QUE DANS LA DÉTRESSE..
samedi 14 août 2010
Retrouver son enfance
jeudi 6 mai 2010
mardi 4 mai 2010
samedi 1 mai 2010
mercredi 28 avril 2010
jeudi 22 avril 2010
En un regard contenu
vendredi 16 avril 2010
Rue Deschambault

Je n'avais jamais entendu parler de son auteur, ni de la rue Deschambault, et encore moins de St-Boniface au Manitoba ! Le dépaysement fût total. Et le bonheur aussi.
En relisant régulièrement l'oeuvre, je rêvais intérieurement d'un "pélerinage" prochain au pays de rue deschambault. Rêvant incidemment de parcourir cette artère et ses alentours, avec le bouquin à la main...
Ce que je fis..près de 30 ans plus tard.
"La maison " fut le premier endroit, après mon auberge, où je me retrouvai. Je m'installai sur une chaise portable, de l'autre côté de la rue et je la regardai..intenssément..le coeur dans les yeux...D'abord impressionné et incrédule d'être là pour vrai. Je pensai immédiatement à Gabrielle, à son amour pour le lieu. À tous ses récits sur le lieu, à toute l'importance de ce lieu sur ses écrits, sur son oeuvre et sur sa vie.
Je la voyais elle, et Mélina, et Léon, et ces frères et soeurs, qui sont les miens, d'une façon, puisque si familiers, si présents dans ma mémoire de lecteur et d'être humain.
Je passai douze jours dans la ville natale de Gabrielle Roy. Et tous mes matins, et tous mes soirs, furent scandées apr une salutation. Je me rendais jusqu'à la maison de la rue Deschambault pour la saluer. Fièrement. émotivement. Portant tout le patrimoine de ma mation et de ma littérature en moi comme une prière.
Gabrielle Roy est née ( et fût conçue, probablement ) dans cette maison en 1909 et elle y vécut jusqu'en 1937. Léon Roy, le père, qui était agent d'immigration, a fait construire cette maison en 1905, en s’inspirant largement, ou, selon son épouse Mélina Landry- c'est ce que l'auteure raconte dans l'oeuvre précédement nommée - , en copiant l’architecture de la maison voisine de Charles Bernier.
Cette demeure est de deux étages et de douze pièces située au 375 de la rue Deschambault à Saint-Boniface. Fortement est inspirée de l'architecture québécoise du XIXe siècle. Ses colonnades blanches en façades, ses nombreuses fenêtres et la large galerie du côté ouest lui donnent fière allure. Léon Roy, le père de Gabrielle, avait planté tout autour de la maison plusieurs essences d’arbres : ormes, frênes, chênes et érables, pommiers, cerisiers, pruniers, ainsi qu’un groseillier et des rosiers.
Au premier étage, où l’on a replacé un mobilier d’époque, se trouvent le salon, la salle à manger, le bureau de Léon Roy et les cuisines d'hiver et d’été.
Entrez dans la maison avec moi :

la cuisine de Mélina








En 1915, la maison a dû être hypothéquée car M. Roy a perdu son poste d'agent d'immigration au gouvernement pour des raisons politiques, à peine deux ans avant sa retraite, ce qui l’a privé de sa pension du gouvernement. Après sa mort, Mélina Landry a bien essayé de garder la maison familiale en réalisant des travaux de couture et en louant des chambres. Malheureusement, elle a dû se résigner à la vendre, devenant simple locataire dans sa propre maison.


Il faudra beaucoup de persévérance de la part d’Annette Saint-Pierre pour sauvegarder la maison des Roy, la restaurer et en faire un lieu patrimonial consacré à Gabrielle Roy. Annette Saint-Pierre a fait une maîtrise sur Gabrielle Roy, elle a enseigné son œuvre littéraire au secondaire, puis au Collège universitaire de Saint-Boniface.

La première reconnaissance de la valeur patrimoniale de cette maison est survenue le 27 mai 1989, lorsqu’une plaque commémorative a été placée devant la maison de Gabrielle Roy par la Société historique de Saint-Boniface. Le 15 février 1998, la Corporation de la Maison Gabrielle-Roy devient enfin le sixième propriétaire de la maison. Grâce aux plans de la maison voisine de Charles Bernier, demeurée intacte, on a pu restaurer la maison natale de Gabrielle Roy telle qu’elle était lorsque Gabrielle y a vécu ses jeunes années.

Les fondations ont dû être refaites, comme Annette Saint-Pierre le souligne dans son ouvrage Au pays de Gabrielle Roy, où la fiction rencontre la réalité : « La maison a été surélevée sur des poutres pendant les travaux. Partout dans la maison, à l'exception du bureau, les planchers sont d'origine, en pin de la Colombie-Britannique . Le plan de la maison a dû être revu de fond en comble... toutes les touches architecturales de la maison ont été restaurées pour refléter la maison telle qu'elle était en 1905. »

jeudi 15 avril 2010
Il y a cent ans, elle arrivait en ce monde

Toute l'année, surtout au Manitoba, il y aura des célébrations hommages.
Déjà, deux stations du circuit littéraire des Amis de Gabrielle Roy ont été inaugurées en octobre dernier. Ce circuit amènera les touristes aux lieux qui ont inspiré l'écrivaine et qui font partie de son oeuvre. « L'idée, c'est vraiment de faire rayonner l'oeuvre de Gabrielle Roy. Elle est universelle, elle est intemporelle, ses textes sont toujours aussi beaux maintenant que lorsqu'elle les a écrits », explique Huguette Le Gall, présidente du circuit littéraire.
Une trentaine de lieux relieront le parcours et la route vers Altamont, Cardinal et Somerset.
JE L'AI FAIT MOI-MÊME CE CIRCUIT, IL Y A DEUX ANS.
Bien entendu, on s'en reparle.
Du circuit,ainsi que des célébrations du centenaire elles-mêmes.
Bonne journée.
Atalante
lundi 12 avril 2010
dimanche 11 avril 2010
Album de Florentine par Miyuki TANOBE 1
vendredi 9 avril 2010
Comme elle aime les siens..ses personnages

J'ai beaucoup écrit dans ma vie, de tous les genres, dans toutes les géographies, concernant toutes les sortes d'êtres, grands ou faibles, puissants ou abjects, et à travers toutes ces années, dans toute cette écriture, et aujourd'hui plus que jamais, j'aurais voulu, je voudrais encore, et toujours j'aurai voulu, savoir écrire comme Gabrielle Roy, et savoir aimer mes personnages comme elle aime les siens, et comme elle les comprend.

Sources des images :
1. http://filmsquebec.over-blog.com
2. http://www.lucypino.com/files/gimgs/
mardi 6 avril 2010
Dévisager Gabrielle

dimanche 4 avril 2010
C'est Annette St-Pierre qui doit jubiler

jeudi 1 avril 2010
Des poulettes et des coqs à l'école


Élodie Grenier et Jessie Jolibois attendent les visiteurs à la maison d'école de rang Cinq Chicots de Saint-Christophe d'Arthabaska.
L'Association des amis du patrimoine, qui orchestre l'exposition, a choisi ce thème cette année parce que le coq est le symbole le plus fréquent du paysage traditionnel. On retrouve donc au sous-sol de l'école de rang, une multitude d'objets, reliés à la poule, au coq ou encore à l'aviculture. «Il y a très peu de choses sur l'aviculture dans la région», explique d'entrée de jeu le président de l'association, Pierre Carisse. Il a en effet fallu faire plusieurs démarches, souvent infructueuses, afin d'obtenir l'étalage d'objets présenté.
mercredi 31 mars 2010
Et si cette femme pouvait parler...
Filmé selon la perspective de Christine, le personnage autobiographique du roman Rue Deschambault,sera incarné par la jeune comédienne franco-manitobaine, Félixe Sturk-Lussier.
Ce documentaire fera aussi renaître la serveuse de Bonheur d’occasion, Florentine Lacasse, sous les traits de la Franco-Manitobaine, Annick Brémault. Quant à Gabrielle Roy, elle sera interprétée par l’actrice québécoise, Sophie Clément, La Maison Gabrielle Roy, Musée à la mémoire de Roy, a accepté de fermer ses portes pour trois jours, afin de permettre le tournage du documentaire. Il sera diffusé sur les ondes de Radio-Canada en 2009, possiblement le jour du 100e anniversaire de naissance de Gabrielle Roy, le 22 mars.
Source : La liberté, Vol.95, n.20. Édition du 27 août au 2 septembre 2008
dimanche 28 mars 2010
Les étés qui chantaient. Gabrielle Roy à Petite-Rivière-Saint-François (1950-1983)

Le chalet de Gabrielle Roy à Petite-Rivière-Saint-François est très modeste. Une petite cuisine, un chambre où se trouve un lit simple et, à l’extérieur, la vue imprenable sur le fleuve avec une balançoire où Gabrielle Roy s’assoit afin de contempler l’impressionnante nature qui l’environne. Les séjours de Gabrielle Roy à Petite-Rivière-Saint-François sont des temps forts pour l’écriture. À partir de 1955, la majeure partie de l’oeuvre de Gabrielle Roy est rédigée à Petite-Rivière-Saint-François.

